Counter-Strike: Global Offensive (abrégé CS:GO) est un jeu de tir à la première personne multijoueur en ligne basé sur le jeu d'équipe développé par Valve Corporation. Il est sorti le sur PC et consoles (Xbox 360, PlayStation 3)[1]. En 2017, Microsoft annonce que le jeu sur Xbox 360 sera compatible avec la Xbox One. Depuis le , le jeu est disponible partiellement gratuitement en free-to-play[2].
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Développeur |
Valve Corporation Hidden Path Entertainment |
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Éditeur |
Valve Corporation |
Compositeur |
Début du projet | |
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Date de sortie | INT : 21 août 2012
INT : 22 septembre 2014
(Linux) |
Genre |
Tir à la première personne |
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Mode de jeu |
Multijoueur Solo (seulement avec des bots) |
Plateforme | Ordinateur(s) : Mac OS X, Ubuntu, Windows Console(s) : PlayStation 3, Xbox 360 |
Langue | |
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Moteur |
Source |
Version |
Évaluation |
ESRB : M ? PEGI : 18 ? USK : |
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Site web |
Counter-Strike |
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Le jeu est divisé en six modes : Compétitif, Wingman, Occasionnel, Match à mort, Jeux de guerre (Démolition, Course à l'armement, Sniper volant, Reprise de contrôle) et Zone de danger. Des modes temporaires peuvent également apparaître régulièrement.
Il s'agit du mode classique de Counter-Strike. Le fonctionnement de base est identique aux précédentes versions du jeu : les joueurs sont divisés en deux équipes de cinq joueurs, les terroristes (attaque) et les antiterroristes (ou CT pour counter-terrorists, défense). Les tirs alliés sont activés, de même que les collisions entre joueurs.
Les conditions de victoire et objectifs dépendent du type de carte jouée. En mode Scénario Bombe (ou Defuse), le plus répandu, les terroristes doivent poser une bombe sur l'un des deux sites dédiés de la carte et la faire exploser (40 secondes après la pose), ou bien éliminer la totalité des antiterroristes avant la fin du temps du round (1 min 55 s.). Les antiterroristes doivent, eux, empêcher les terroristes de poser la bombe durant le temps imparti, la désamorcer si elle parvient à être posée, ou éliminer tous les terroristes. Si les antiterroristes ont éliminé tous les terroristes, mais que la bombe a été posée, n'est pas désamorcée et explose, la victoire revient aux terroristes[3].
Dans le mode Scénario Prise d'Otages, moins courant, les terroristes protègent des otages placés à deux endroits de la carte. Ils doivent empêcher les antiterroristes de les sauver durant le temps de la manche, ou bien éliminer tous leurs adversaires. Les antiterroristes doivent eux secourir au moins un otage en le ramenant à leur spawn, ou bien éliminer l'équipe des terroristes[4].
Chaque match se déroule en 30 rounds maximum, avec un changement de côté à la fin du 15ème round. La première équipe à inscrire 16 rounds stoppe le match et l'emporte. Une égalité (15-15) est possible. Lors des compétitions officielles, il est dans ce cas courant (mais pas systématique) d'utiliser les prolongations pour déterminer un vainqueur. Il s'agit d'une nouvelle série de 6 manches, sur la même carte, où le changement de côté intervient après la 3ème. La première équipe à gagner 4 manches remporte le match. Le processus est répété autant de fois que nécessaire en cas de nouvelle égalité. Le plus long match recensé à haut niveau en lan s'est terminé sur le score de 41-38[5].
Les joueurs commencent chaque manche avec un couteau et un pistolet (qui diffère en fonction du camp dans lequel ils jouent). Ils peuvent acheter de meilleures armes, des grenades (explosive, fumigène, flash, incendiaire/molotov, leurre) et des équipements (armure, kits de désamorçage, etc.) avec l'argent à leur disposition, gagné en fonction du déroulé du match (round gagné, round perdu) et des actions réalisées en jeu (élimination, posage de bombe, désamorçage, etc.). Chaque joueur commence le match avec 800 $ et peut grimper jusqu'à 16 000 $ maximum. Cette notion économique s'avère fondamentale sur Counter-Strike, chaque round étant ainsi influencé par les précédents[6].
Certaines armes ne peuvent être achetées que par les terroristes ou les antiterroristes. Il est également possible de récupérer l'arme et une grenade (la plus chère détenue avant sa mort) sur le cadavre d'un adversaire tué. Un joueur peut porter un maximum de deux armes à feu, une arme primaire (fusils et autres) et une arme secondaire (pistolets).
Une fois qu'un joueur meurt, il ne participe plus au round en cours mais peut observer ses coéquipiers. Tous les joueurs réapparaissent au début de chaque round.
Depuis la mise à jour du , les joueurs quittant une partie — peu importe comment (exclusion, déconnexion) — ne sont désormais plus remplacés par des bots, et leur équipe se retrouve donc en 4 contre 5[7]. Un joueur quittant trop fréquemment des parties en cours sera pénalisé, en subissant une période de temps plus ou moins longue durant laquelle il ne pourra pas jouer de match en mode Compétitif.
Le mode Compétitif fonctionne via un système de 18 rangs, allant de Silver I (le plus bas) à Global Elite (le plus haut), qui permet de classer les joueurs afin que chacun affronte des adversaires d'un niveau équivalent. Il faut au minimum 10 victoires en Compétitif afin d'obtenir son premier rang. Plus un joueur gagne de matchs, plus son rang deviendra élevé[8].
Des services annexes au MatchMaking de Valve se sont développés au fil du temps afin de proposer des classements différents, le fait d'affronter des joueurs plus forts, etc. ESEA et FACEIT sont les plus connus[9].
En juin 2021, une variante "Unranked" est ajoutée au jeu : les matchs disputés par ce biais n'ont aucun impact sur l'évolution du rang des joueurs[10]. En septembre 2021, une variante de "matchs courts" fait à son tour son apparition : un match dure 16 rounds maximum, avec un changement de côté ayant lieu après le 8ème et un gagnant ne requérant que 9 rounds[11].
Ce mode est une déclinaison du Compétitif en format 2vs2. Il se joue sur des cartes Defuse plus petites, ou bien sur les cartes traditionnelles avec des barrières invisibles ajoutées à certains endroits afin de réduire le terrain de jeu. Un match se déroule en 16 rounds maximum, avec un changement de côté après le 8ème. La première équipe à 9 l'emporte[12].
Chaque joueur commence avec 800 $ et peut accumuler jusqu'à 8 000 $.
Les rangs du mode Wingman sont indépendants de ceux du mode Compétitif : un joueur peut donc être très bien classé dans l'un et très mal dans l'autre.
Ce mode est plutôt destiné aux débutants, aux joueurs peu familiers des concepts de Counter-Strike, ou à ceux souhaitant jouer rapidement sans devoir s'investir pleinement dans la partie. Il reprend les grands principes du mode Compétitif, en réduisant la durée d'un match et en assouplissant les règles.
Le nombre de rounds est limité à 15 maximum : la première équipe à en remporter 8 gagne la partie. Il n'y a pas de changement de camp au milieu du match, ce qui signifie qu'un joueur dispute l'intégralité de la rencontre du côté terroriste ou antiterroriste. Le nombre de joueurs peut monter jusqu'au 10vs10.
Le tir ami est désactivé, de même que les collisions. Les joueurs n'ont ainsi pas à se soucier de gêner les mouvements de leurs coéquipiers, chacun étant incorporel.
En termes d'équipement, le joueur reçoit gratuitement en début de manche une armure complète (protégeant le corps et la tête), qu'il faut acheter dans le mode Compétitif. Les antiterroristes possèdent également automatiquement un kit de désamorçage. Une seule flash peut être achetée à chaque round, contre deux en Compétitif. Chacun commence la partie avec 1 000 $ et peut accumuler jusqu'à 10 000 $[13].
Ce mode ne comporte aucun objectif : il s'agit simplement de tuer le plus d'adversaires possibles durant le temps de la partie afin d'accumuler un maximum de points, chaque élimination en accordant. Chaque joueur respawn immédiatement après sa mort, aléatoirement sur la carte. Il n'y a pas non plus d'argent : chacun peut acheter l'arme qu'il veut à chaque respawn, et même choisir de privilégier les armes aléatoires à chaque réapparition. Il n'y a pas non plus de grenades ou d'équipements.
Régulièrement durant la partie, des périodes bonus limitées dans le temps surviennent. Elles affichent le nom d'une arme aléatoirement choisie : chaque adversaire tué grâce à cette arme accorde des points bonus.
Plusieurs variantes cohabitent : match à mort par équipe, ou l'équipe ayant réalisé le plus d'éliminations à la fin l'emporte ; match à mort par équipe mais individuel, où les équipes existent mais le classement pris en compte à la fin est individuel ; mêlée générale, où il faut tuer tout le monde, même les membres de son équipe, pour récolter des points[14].
Les jeux de guerre sont des modes plus courts et moins compétitifs.
La démolition peut rassembler au maximum 12 joueurs (6vs6). Il s'agit d'un mode Compétitif simplifié. Les cartes, spécifiques à ce mode, sont plus petites et ne possèdent qu'un seul site où poser la bombe. L'objectif pour les terroristes est de la faire exploser ou de tuer tous les antiterroristes, tandis que le but pour les antiterroristes est de désamorcer la bombe ou de tuer tous les terroristes. Une partie se déroule en 10 rounds maximum, la première équipe à 6 l'emporte. Il n'y a pas de changement de côté.
Autre grande différence, le choix des armes. Il n'y a pas d'argent dans ce mode, aucun achat ne peut donc être effectué en début de round. Chaque joueur suit une liste imposée de 10 armes, toujours similaire mais légèrement différente selon le camp choisi. Il commence le match avec la première. Une élimination lors d'un round lui donne accès à l'arme suivante au prochain round. S'il tue plus d'un adversaire, il disposera également d'une grenade aléatoire à la prochaine manche. S'il ne fait aucune victime lors d'un round, il disputera le prochain avec la même arme. Il est impossible de lâcher son arme et lorsqu'un joueur meurt, son arme disparaît : il est donc tout aussi impossible de récupérer une autre arme par terre.
Les joueurs sont tous équipés d'une armure complète (ainsi que d'un kit de désamorçage pour les antiterroristes) au début de chaque manche. Le tir ami est désactivé, de même que la collision entre joueurs[15].
La course à l'armement est un mode individuel : si des équipes existent toujours, chaque joueur ne progresse que pour être le premier du serveur, sans tenir compte des performances de ses coéquipiers. L'objectif est de parvenir à finir avant les autres une liste imposée de 16 armes, qui change à chaque partie. À chaque fois qu'il effectue deux éliminations avec une arme, le joueur passe à la suivante. Il progresse ainsi jusqu'à la dernière, le couteau d'or, qui ne nécessite qu'une seule élimination pour terminer et gagner la partie.
Lorsqu'un joueur élimine le premier de l'équipe adverse, repérable grâce à un halo rouge l'entourant, il passe directement à l'arme suivante, même s'il s'agit de sa première élimination avec l'arme en cours. Si un joueur meurt en se suicidant (chute) ou se fait tuer par un adversaire au couteau, il retourne à l'arme précédente.
Le tir ami et la collision sont désactivés. Des cartes spécifiques existent pour ce mode, plus petites que les cartes traditionnelles. Des cartes du mode Démolition peuvent également être utilisées[16].
Le sniper volant regroupe une fois de plus deux équipes, de terroristes et d'antiterroristes. Tous les joueurs débutent chaque manche avec un SSG 08, la seule arme disponible dans ce mode (à l'exception du couteau). La particularité du mode est de posséder une gravité très réduite, si bien que chaque saut fait "s'envoler" les joueurs. La précision du SSG 08 est de son côté augmentée, afin que le fusil reste précis même lorsque les joueurs sont en mouvement ou en l'air.
Sur certaines cartes sans site de bombe, chaque équipe doit simplement éliminer l'autre. Lorsque les cartes des modes Démolition ou Course à l'armement sont utilisées, il est possible de poser la bombe et de remporter un round en la faisant exploser (pour les terroristes) ou en la désamorçant (pour les antiterroristes).
Une partie se déroule en 15 manches maximum, sans changement de côté. La première équipe à 8 l'emporte[17].
Ce mode a été ajouté avec l'Opération Broken Fang, le 3 décembre 2020[18].
Ici, trois terroristes affrontent quatre antiterroristes sur les cartes du map pool compétitif. La bombe est amorcée dès le début de la manche sur un site choisi aléatoirement. Les terroristes doivent la défendre jusqu'à son explosion, tandis que les antiterroristes doivent la désamorcer avant.
Contrairement au mode classique, les joueurs n'achètent pas d'arme ou de matériel avec l'argent acquis au cours des manches, mais choisissent leur équipement parmi plusieurs "cartes d'équipement" proposées au début de chaque round. Celles-ci contiennent une arme et une ou deux grenades. Le MVP ("Most Valuable Player", le meilleur joueur) de la manche précédente a droit à de meilleures cartes d'équipements. L'équipement ne peut être conservé entre deux manches et change à chaque round.
Une partie est composée de 15 manches, sans changement de côté. La première équipe à 8 l'emporte[19].
Ce mode a été ajouté le 6 décembre 2018 lors de la mise à jour free-to-play du jeu[20].
Il s'agit d'un mode battle royale opposant 18 participants, en solo ou en duo (neuf équipes de deux). L'objectif est d'être le dernier survivant afin de gagner seul ou de faire gagner son binôme. Des cartes spécifiques, largement plus grandes que dans les autres modes, sont utilisées.
Au début de la partie, les joueurs sont largués sur une zone de la carte qu'ils ont préalablement choisie. Ils doivent alors chercher des armes, munitions et de l'équipement disséminés sur la map, tout en tuant les adversaires qu'ils croisent. Il est également possible d'amasser de l'argent, en le ramassant ou en effectuant certaines actions sur la carte (tuer une cible spécifique, amener un otage à un point précis, etc.). Cet argent permet d'acheter de l'équipement via une tablette tactile et un drone, chargé de la livraison. Ce dernier peut être intercepté par les autres joueurs.
Ce mode offre une variété d'équipements beaucoup plus large : seringues pour se soigner, armes de corps-à-corps autres que le couteau, explosifs, parachute afin de pouvoir tomber de haut sans prendre de dégâts, mines rebondissantes pour effectuer de grands sauts, etc.
La zone jouable se réduit progressivement au fil de la partie et les joueurs se trouvant en dehors de cette zone se voient infliger des dégâts, ce qui les oblige à se déplacer vers leurs adversaires. La tablette tactile permet de visualiser les zones devenues inaccessibles, mais également celles où se trouvent déjà des adversaires.
Comme pour les modes Compétitif et Wingman, le mode Danger Zone possède des rangs. Plus un joueur gagne de parties ou finit bien classé, plus son rang augmente[21].
Certains modes font leur apparition lors de mises à jour ou d'opérations et ne restent que temporairement en jeu. C'est par exemple le cas du mode Gardien, ajouté avec l'Opération Bloodhound[22]. Depuis la fin de cette dernière, il n'est jouable qu'en entrant des commandes spécifiques dans la console du jeu.
Il s'agit d'un mode coopératif où deux joueurs doivent résister à des vagues de bots les attaquant, tout en réussissant des objectifs donnés par le jeu (tuer un certain nombre d'ennemis avec une arme précise, etc.). En cas de réussite, les joueurs reçoivent à la fin de la mission un score final, selon les dégâts infligés, leur précision, leurs morts éventuels, etc[23].
Le mode Coop-Strike, apparu avec l'Opération Wildfire, se base sur un schéma similaire. Les deux joueurs doivent coopérer pour réussir une mission scénarisée ayant lieu sur une map dédiée, en affrontant les ennemis sur leurs chemins et en résolvant les éventuels énigmes qu'ils trouveront[24].
Un skin est une apparence d'arme sur Counter-Strike: Global Offensive, en fonction de leur apparence ainsi que de leur état, leur prix peut varier de 0,01$ jusqu'à plus de 300.000$. C'est un véritable marché, leur inflation au fil des années est fulgurante.
L'AWP | Dragon Lore (Traditions des Dragons)
Desert Eagle | Blaze (Flamme)
Glock-18 | Dragon Tatoo (Décalco de Dragon)
Couteau Karambit | Fade (Dégradé)
Valve, l'éditeur de Counter-Strike: Global Offensive, sort souvent de nouveaux skins, ils prennent même des skins fait par la communauté sur le forum Reddit. Ce qui leur permet de garder une certaine proximité avec leur communauté.
Les armes sont une partie cruciale du système de jeu de Counter-Strike: Global Offensive, car elles peuvent déterminer l'issue d'une confrontation entre deux joueurs. Elles sont réparties en différentes catégories selon leur portée, les dégâts qu'elles infligent, leur cadence de tir, etc.
Lors des parties compétitives, chaque arme doit être achetée, les prix variant en fonction de l'efficacité de l'arme, ainsi que de sa catégorie. Au début de chaque manche, un pistolet (P2000 ou USP-S pour les antiterroristes et Glock-18 pour les terroristes) est fourni gratuitement au joueur. Certaines armes ne peuvent être achetées que par un seul camp, tandis que d'autres sont disponibles pour tout le monde.
Le couteau est toujours disponible pour chaque joueur, et ne peut être lâché au sol sauf grâce à l'utilisation d'une commande de développeur. Bien qu'il dispose d'un skin (une texture) différent pour les terroristes et les antiterroristes, son fonctionnement et son efficacité sont les mêmes pour les deux camps. Il dispose de deux attaques différentes. L'attaque principale inflige peu de dommages, mais peut être utilisée à cadence élevée et peut atteindre un adversaire à plus grande distance. L'attaque secondaire inflige de lourds dégâts, mais manque de portée. L'avantage de l'attaque secondaire étant qu'elle peut tuer un adversaire en un coup si elle est portée dans le dos.
Depuis la mise à jour principale de 2013 on peut obtenir des skins de couteaux différents bien que très chers sur le marché de la communauté et très rares dans les caisses d'armes.
Le pistolet est la seule arme considérée comme une arme secondaire. Il peut être porté en même temps qu'une arme principale, mais doit être sorti à la place de celle-ci pour pouvoir être utilisé. Cela évite par exemple au joueur de devoir recharger son arme principale dans le feu de l'action, et ainsi pouvoir continuer à tirer rapidement.
Le P2000 (200 $) est le pistolet de base des antiterroristes, et ne peut être acheté que par ces derniers. Il possède un grand chargeur et une cadence de tir plus élevée que son alter-ego l'USP-S.
Le USP-S (200 $) est le deuxième pistolet de base des antiterroristes, il possède un silencieux amovible. Beaucoup plus précis que le P2000, il est très populaire et plus utilisé que ce dernier pour sa maniabilité et son efficacité à longue distance.
Les Dual Berettas (400 $) sont la seule arme double du jeu. Les deux pistolets sont considérés comme une seule et même arme. Les points forts des Dual Berettas sont d'avoir une forte capacité de chargeur (trente balles), une cadence de tir très élevée et mais a aussi ses défauts. Il a une précision faible, il est donc mauvais à longue portée, mais sa cadence et son chargeur lui donne un avantage à courte distance.
Le P250 (en) (300 $) profite d'une cadence de tir confortable, une forte pénétration d'armure ainsi qu'un prix plus qu'abordable et une bonne précision. Malgré seulement 2 chargeurs supplémentaires, il est très prisé par les joueurs, surtout dans les manches "éco" ou les joueurs n'ont pas assez d'argent pour acheter des pistolets-mitrailleurs et des fusils pour un restant d'argent correct.
Le Five-SeveN (500 $) est un peu plus cher que le P250, il dispose du chargeur le plus grand (vingt balles) et d'une excellente pénétration d'armure. Il dispose d'une bonne précision. Seuls les antiterroristes peuvent l'acheter.
Le Desert Eagle (700 $) est un pistolet apprécié des bons tireurs car il permet d'éliminer en une fois un ennemi s'il est atteint à la tête et est doté d'une précision extrême. Il souffre par contre de sévères désavantages : son prix est assez élevé pour un pistolet, il est très lourd (ce qui ralentit les déplacements du joueur l'utilisant), sa cadence de tir est très faible, mais sa puissance donne un avantage qu'il peut tuer tous ses ennemis en trois coups dans le corps. Il a cinq chargeurs supplémentaires (quarante-deux balles en tout). Son maniement est en effet assez spécial et complexe, c'est une raison pour laquelle les joueurs débutant peuvent rejeter ce pistolet.
Le Glock-18 (200 $) est le pistolet de base des terroristes, il n'est disponible à l'achat que pour ces derniers. Il a l'avantage de posséder un chargeur haute capacité (vingt balles) et une bonne précision. Sa faible pénétration d'armure et sa basse portée étant ses défauts principaux, ce qui lui vaut le surnom de "pistolet à clous" ou de "pistolet à eau" (surnom héritée de l'apparence disponible en jeu "élémentaire d'eau"). C'est le seul pistolet à disposer d'un mode rafale, qui permet de tirer les balles trois par trois. Utiliser ce mode réduit fortement la précision à moyenne et longue distance.
Le TEC-9, au même prix que le Five-SeveN (500 $), a des atouts qui sont une forte pénétration d'armure, une cadence de tir correcte, mais surtout le deuxième plus gros chargeur des pistolets avec dix-huit balles (derrière le Glock-18 et le Five-SeveN). Il a une bonne précision pour la moyenne distance et même la longue (il faut aussi savoir viser et pas tirer beaucoup de balle par rafale), et il est très prisé pour son efficacité et son prix pour les manches "éco".
Le CZ 75 (Automatic), au même prix que le TEC-9 et le Five-SeveN (500 $), est un pistolet automatique léger et vif, avec une cadence de tir très élevée et une pénétration d'armure correcte ce qui fait de lui le roi de la courte distance et du "rush" vers les sites de bombes pour les terroristes. Hélas il souffre d'un manque de balles, et d'un temps de rechargement long. Il est aussi utilisé par les antiterroristes qui ont une tactique qui consiste à attendre les terroristes et de les éliminer sur la courte distance ("camp" sur les sites de bombes).
Le Revolver R8 (600 $), qui est l'un des plus chers et le plus puissant des pistolets infligeant des dégâts très importants, et est doté d'une bonne précision (clic gauche). Il ne fonctionne pas du tout comme les autres armes du jeu, le clic droit permet un tir instantané et peu précis, alors que le clic gauche est très précis mais demande un léger temps d'attente. Il a tout de même beaucoup de défauts comme un chargeur extrêmement limité du au fait que c'est un revolver, d'un manque de munitions supplémentaires et une cadence de tir plus que déplorable.
La P90 (2 350 $) est une mitraillette vive et rapide possédant une cadence de tir élevée et un chargeur excellent. Elle est appréciée des joueurs débutant pour son maniement très simple et sa capacité de FULL (tirer beaucoup de balles d'affilée) à bout portant. Malgré son prix élevé pour une mitraillette elle reste néanmoins une incontournable de CS:GO.
L'UMP-45 (1 200 $) inflige des dégâts importants en proportion de sa cadence de tir. Mais elle dispose d'un long temps de recharge. Elle est assez lourde et réduit la vitesse de déplacement, mais est assez précise, ce qui l'avantage dans des combats entre pistolets-mitrailleurs à longue distance.
Le PP-Bizon (1 400 $) est souvent critiqué de pistolet à billes pour ses faibles dégâts, sa perforation d'armure plus que faible et une précision assez déplorable. Malgré tout, il dispose d'un chargeur de 64 balles (le plus grand des PMs), d'une cadence de tir élevée et d'un temps de recharge rapide. Il est seulement utilisable à courte distance et dans les "rushs", ce qui en fait une arme peu utilisée.
La MP7 (1 500 $) bien qu'ignorée par beaucoup de personnes, dispose d'un chargeur satisfaisant, une cadence de tir élevée, une précision cruciale pour un PM et un équilibre parfait (peu de recul et arme qui ne monte quasiment pas) ce qui fait d'elle un bon Pistolet-Mitrailleur grâce à un bon équilibre entre courte et longue distance. Elle est légère et dispose d'un maniement agréable.
La MP5-SD (1 500 $) est un fusil ajouté récemment qui remplace la MP7. Les deux sont statistiquement similaire sauf le fait que le MP5SD est une version du MP5 avec un silencieux intégré. Il ne fait pas beaucoup de dégâts mais sa précision et son faible recul horizontal en font une arme très efficace à courte et moyenne distance.
Le MAC-10 (1 050 $) est l’équivalent du MP9 pour les terroristes. Elle inflige peu de dégâts pour une cadence de tir élevée et une précision moyenne mais reste une bonne option pour une équipe à court d'argent.
Le MP9 (1 250 $) est l'équivalent du MAC-10 pour les antiterroristes. La MP9 est un très bon choix pour une PM pas trop chère qui dispose d'une cadence de tir extrêment élevée et une précision suffisante pour la courte distance, ce qui en fait un PM incontournable sur les sites de bombes et espaces réduits. Mais sa faible pénétration d'armure et sa distance de précision ne lui permet pas de tirer à longue distance.
L'AK-47 (2 700 $) est le fusil le plus utilisé des terroristes. Ce dernier souffre d'un fort recul horizontal, mais il possède la capacité de tuer un ennemi avec une seule balle à la tête (excellente versatilité). Cette arme est dotée d'une précision accrue, mais être accroupi en accroît l'efficacité. La technique est alors de s'accroupir pour une grande précision ou de tirer près des pieds pour que les balles arrivent sur le corps et la tête avec le recul.
Le Galil AR (1 800 $) est une option moins chère pour les terroristes. Ce dernier a moins de recul que l'AK-47, mais n'est pas aussi puissant.
Le SG 553 (3 000 $) dépasse l'AK-47 à très longue distance. C'est un fusil automatique doté d'un viseur point vert (couleur pouvant être changée dans les paramètres de jeu) ayant un effet légèrement grossissant. Seulement, sa précision sans visée ACOG étant faible, il est peu utilisable hors de la grande portée.
Le G3SG1 (5 000 $) est le fusil automatique à lunette des terroristes. Il est moins puissant que l'AWP. Il lui faut deux ou trois balles au corps pour tuer un adversaire ou une à la tête.
Le FAMAS (2 050 $) est l'option moins chère des antiterroristes. Il est moins précis que la M4A1-S, mais il est malgré cela plutôt efficace à n'importe quelle distance, surtout courte, ce qui lui donne cet avantage aux M4. Il possède deux modes de tir : un mode automatique et un rafale.
Le M4A4 (3 100 $) est le fusil le plus utilisé des antiterroristes avec la M4A1-S. Il est plus cher que l'AK-47 et est moins puissant, mais il a moins de recul, ce qui en fait une arme très efficace contre des joueurs sachant peu manier l'AK-47. Elle possède trente balles par chargeur.
Le M4A1-S (2 900 $) est comme la M4A4, il possède un silencieux amovible qui lui donne bien plus de précision que le M4A4. Néanmoins, il a dix balles de moins que le M4A4 (vingt balles). Étonnamment, la M4A1-S est aussi très efficace sans son silencieux à courte distance, qui, sur un constat pas forcément expliqué, lui pose problème.
L'AUG (3 300 $) est l’équivalent du SG 553 pour les antiterroristes, même s'il est plus cher. Il dépasse les M4 à distance. C'est un fusil automatique doté d'un viseur point rouge (avec grossissement). Mais encore, elle est peu efficace à courte distance, même si elle a une précision supérieure au SG 553.
La SCAR-20 (5 000 $) est le fusil automatique à lunette des antiterroristes. Comme le G3SG1, il est moins puissant que l'AWP. Il lui faut deux ou trois balles au corps pour tuer un adversaire ou une à la tête.
L'AWP (4 750 $) est le fusil le plus puissant du jeu. Il est capable de tuer un ennemi avec une seule balle, même si celle-ci touche les jambes ou les bras de l’adversaire, ceci étant cependant peu courant. Il est accessible aux deux équipes.
Le SSG 08 (en) (1 700 $) est l’option moins chère que l'AWP. Il est moins puissant tuant en deux coups mais possède la capacité de tuer un ennemi avec une seule balle à la tête. Il est également possible d'être précis durant un saut pendant un très courte durée. Il est plus léger et plus maniable que l'AWP, ce qui peu le rendre plus précis sur les "turn", action où on se tourne rapidement en visant(facultatif) et tirant pour tuer un adversaire jusqu'ici hors de portée.
Le Nova (1 050 $) est un fusil à pompe à rechargement manuel. C'est un des fusils à pompes les plus puissants du jeu à courte, et moyenne distance. Il est aussi possible de l'utiliser à longue distance, il faut cependant bien viser, entre 4 et 6 cartouches seront nécessaires pour tuer son adversaire.
Le XM 1014 (2 000 $) est un fusil à pompe moyennement puissant à courte et moyenne distance. Il est également le seule fusil à pompe qui est automatique.
Le MAG-7 (en) (1 300 $) est l’équivalent du Sawed-Off pour les terroristes. son efficacité est comparable au Nova, mais est plus précis rendant son maniement plus compliqué.
Le Sawed-Off (1 100 $) est l’équivalent du MAG-7 pour les antiterroristes. Il est extrêmement efficace à très courte distance, et il est le fusil à pompe le plus puissant du jeu.
La M249 (5 200 $) est une mitrailleuse légère très chère pour son cas. Elle possède moins de balles que la Negev et est bien moins précise mais a une meilleure pénétration d'armure, ce qui en fait une arme très peu utilisée, contrairement à la Negev.
La Negev (1 700 $) est une mitrailleuse légère (Light Machine Gun ou LMG) souffrant d'un fort recul et d'une grande dispersion durant les 10 première balles mais compensé par son chargeur de 150 balles où les balles partent toutes droit après les 10-15 premières, ce qui en fait une arme finalement extrêmement précise et efficace.
Grenades
Grenade à fragmentation (frag grenade)(300 $) Elle inflige des dégâts aux ennemis présents dans le rayon de dégâts de la grenade. Ces dégâts varient selon la proximité et peuvent être mortels.
Grenade incapacitante (flashbang grenade/GSS)(200 $) Elle émet un son perçant et aveugle les ennemis qui sont dans son rayon d'action. Pour ne pas avoir les effets de cette grenade, il faut être collé à un mur en le regardant ou se retourner (ce qui amoindrit les effets mais sont présents quand même).
Grenade fumigène (smoke grenade)(300 $) Elle permet de dissimuler ses déplacements, esquiver les tirs d'un sniper ou dévier des ennemis, dans le principe ou ils passeront où il n'y aura pas de fumigènes. De plus, elle a la capacité d'éteindre le feu des Molotov et grenades incendiaires.
Grenade leurre (decoy grenade)(50 $) Elle imite des tirs d'arme à feu. Cela permet d'effrayer les ennemis et de pouvoir se déplacer hors de couverture sans être tué. Elle permet donc aussi de dévier des ennemis, de les faire passer par un autre endroit.
Molotov (400 $) Ce n'est pas une grenade à proprement parler mais plutôt une bouteille qui a un liquide inflammable et une mèche. Elle inflige des dégâts aux ennemis se trouvant dans le feu et peuvent les tuer. Cela les ralentit et peut les contraindre à prendre un autre chemin. Elle est exclusive aux terroristes. Mais elle possède une mèche courte et peu exploser en vol.
Grenade Incendiaire (incendiary grenade)(600 $) C'est l'équivalent du Molotov pour les antiterroristes. Elle a donc les mêmes usages et aussi une mèche courte, pour ne pas désavantager les terroristes.
Les équipements permettent d'obtenir certains avantages en jeu. Le kevlar (650 $) permet de réduire plus ou moins les dégâts par balles en fonction du score de perforation de l'arme. Le kevlar plus le casque (1 000 $) permet à son porteur de survivre à un tir à la tête (sauf AK-47). Le Zeus x27 (200 $)[25] est un pistolet à impulsion électrique qui électrocute et neutralise la cible en un coup si la cible est proche. L'arme est à usage unique. Le kit de désamorçage (400 $) est disponible uniquement pour les anti-terroristes. En fonction du scénario joué, il réduit de moitié le temps nécessaire au désamorçage de la bombe (de 10 s à 5 s) et le temps nécessaire à la libération d'otages (de 5 s à 1 s).
L'argent est acquis en tuant les joueurs adverses ou en fin de manche (L'équipe victorieuse remporte plus d'argent que l'équipe perdante). Il permet d'acheter des armes via le menu "Achat". Si un joueur blesse ou tue un otage ou tue l'un de ses coéquipiers, il perd de l'argent. Le joueur qui crée une partie peut définir le montant de Dollars qu'auront les joueurs au début de la partie. Aussi, de l'argent peut être récolté quand un joueur adverse abandonne la partie et une compensation est donnée aléatoirement à un joueur de l'équipe adverse du joueur ayant abandonné. Elle est de 300 $.
Sur ordinateur, un clavier et une souris sont nécessaires pour jouer au jeu, mais celui-ci supporte aussi les contrôleurs de type manette Xbox 360. Contrairement à nombre de FPS modernes, il n'est pas possible de courir dans Counter Strike: Global Offensive (de même que dans les autres titres de la série). La touche Majuscule, habituellement utilisée dans de nombreux jeux de tir pour la course, sert en effet à marcher, ce qui réduit sensiblement la vitesse du joueur mais améliore sa précision et annule les bruits de pas, ce qui l'avantage de ne pas être repéré. lorsque qu'un joueur tape un mur avec l'attaque 2 du couteau, il gagne un boost de 0,02 de vitesse pendant l'animation de celui ci
Voici les différents types de cartes disponibles dans Counter-Strike: Global Offensive :
L'objectif des terroristes est de poser la bombe sur un des deux sites (A ou B) avant la fin du temps imparti, et empêcher son désamorçage. L'objectif des antiterroristes est d'empêcher la bombe d'être posée, ou le cas échéant, de la désamorcer avant son explosion. Les terroristes remportent une manche si la bombe explose et/ou tous les antiterroristes sont éliminés. Les antiterroristes remportent une manche si la bombe est désamorcée, ou si le temps imparti est écoulé avant que la bombe soit posée, et/ou tous les terroristes sont éliminés.
Il existe seize cartes fournies officiellement : de_shortdust, de_dust2, de_nuke, de_inferno, de_mirage, de_overpass, de_cache, de_train, de_shorttrain, de_bank, de_safehouse, de_cobblestone, de_rialto, de_austria, de_shipped, de_lake, de_abbey, de_zoo, de_biome et de_vertigo.
L'objectif des terroristes est d'empêcher le sauvetage d'au moins un otage encore en vie. L'objectif des antiterroristes est de sauver au moins un otage encore en vie en l'amenant au point de sauvetage, et ce avant la fin du temps imparti. Les terroristes remportent une manche si un otage encore en vie n'a pas atteint le point de sauvetage à la fin du temps imparti et/ou si tous les antiterroristes sont éliminés. Les antiterroristes remportent une manche si un otage encore en vie a atteint le point de sauvetage avant la fin du temps imparti, et/ou tous les terroristes sont éliminés. Il y a deux otages sur une carte.
Il existe cinq cartes fournies officiellement : cs_assault, cs_militia, cs_italy, cs_office et cs_agency.
Il n'existe actuellement pas de carte as_, mais cette situation pourrait changer au vu de la sortie en février 2013 du Maps Workshop[26], un outil qui permet aux joueurs le désirant de pouvoir créer leurs propres cartes, et donc leurs propres scénarios.
Ces cartes sont destinées au mode de jeu "Course à l'armement", elles ne mettent en scène aucun scénario particulier, chacun des joueurs devant parcourir toutes les armes en effectuant un frag avec chacune d'entre elles, pour finir par tuer un adversaire avec le couteau d'or, ce qui permet au joueur de gagner la partie. Bien que les joueurs soient également répartis en équipe, la victoire ou la défaite est individuelle.
Il existe cinq cartes fournies officiellement : ar_baggage, ar_shoots, ar_lake et ar_safehouse.
Dans ce type de carte, les joueurs sont ressuscités immédiatement après leur mort. L'objectif des deux équipes est de capturer et conserver les différents points de la carte, symbolisés par des drapeaux. L'équipe qui détient plus de points que l'équipe adverse à la fin du temps imparti remporte une manche. Il est également possible de gagner une manche en détenant tous les points, ce qui stoppe les résurrections de l'équipe adverse. Si pendant ce laps de temps toute l'équipe adverse est éliminée, la manche est remportée.
Il n'existe actuellement aucune carte fournie officiellement.
Ce type de cartes se rapportent au mode Zone de Danger du Jeu. C'est un 'Battle Royale' où 18 joueurs maximum sont parachutés sur une carte rétrécissante en solo, duo ou trios. Le but est d'être le dernier joueur en vie ou la dernière équipe en vie.
Il existe deux cartes fournies officiellement : dz_sirocco et dz_blacksite.
Les cartes dites "officielles" sont les cartes créées par les développeurs du jeu. Dans Counter-Strike: Global Offensive, elles sont au nombre de 26 :
ar_baggage, ar_shoots, ar_lake, ar_safehouse, cs_assault, cs_militia, cs_italy, cs_office, cs_agency de_shortdust, de_dust2, de_cache, de_nuke, de_inferno, de_train, de_overpass, de_rialto, de_shorttrain, de_bank, de_safehouse, de_lake, de_cobblestone, et de_canals.
À la sortie du jeu, les joueurs ne disposaient que de 16 cartes. En octobre 2012, Valve dévoila deux nouvelles cartes : une pour le mode "Course à l'armement" (ar_monastery) qui n'existe plus maintenant et une destinée au mode "Classique" (de_vertigo)[27] qui n'existe maintenant plus qu'en mode wingman, tout comme sugarcane, monastery et d'autres. C'est en décembre 2012 que les développeurs décidèrent de modifier la carte de_nuke, afin qu'elle corresponde à la version utilisée par la scène professionnelle[28]. Finalement, en février 2013, la nouvelle carte cs_assault fait son apparition[26].
À noter que de très nombreuses autres cartes (créées par les joueurs) sont disponibles au sein du Steam Workshop de Counter-Strike: Global Offensive.
Les plus connues d'entre elles sont de_cache, de_overpass et de_mirage_csgo, car elles sont utilisées sur la scène professionnelle[29]. Il y a aussi les maps de_shipped, de_austria, de_abbey, de_biome et de_zoo même si celles-ci sont très peu utilisées.
La scène professionnelle de Counter-Strike: Global Offensive, par nature, vise avant tout l'aspect compétitif d'une carte. C'est-à-dire les choix tactiques et stratégiques qu'elle permet, la jouabilité (lignes de vues dégagées, pas ou peu d'objets mobiles, objets fixes ne gênant pas les déplacements des joueurs, etc.) ainsi que son équilibre entre les camps terroristes et antiterroristes.
Cela signifie que les cartes mises à disposition par les développeurs ne correspondent pas forcément aux besoins des joueurs évoluant en compétition. C'est pourquoi plusieurs cartes officielles ont été modifiées par les joueurs pour être viables en compétition (suffixe _se rajouté au nom de la carte), par exemple le brouillard a été enlevé, permettant une meilleure visibilité à longue distance, certains objets ont été supprimés (ex: épave sur de_dust2 ou poulets sur de_inferno), des effets spéciaux comme le feu ou la poussière ont également été enlevés.
Cela explique également que plusieurs cartes créées par des joueurs ont eu plus de succès que certaines cartes officielles, et ont par conséquent été rajoutées au sein des cartes utilisées en compétition (ex : de_mirage)[29].
Counter-Strike: Global Offensive dispose d'un total de quatorze factions uniques. Chaque faction possède cinq modèles différents possibles, attribués au spawn (ex : GIGN sur mirage et inferno). Les factions sont un mélange de personnages issus des anciens jeux Counter Strike et de nouveaux.
Anarchists, Balkans, Elite Crew, Phoenix Connexion, Pirates, Professionals, Separatists (ETA).
GIGN, GSG-9, IDF, FBI, SAS, SEAL Team 6, SWAT.
Counter-Strike: Global Offensive était initialement un portage de CS:Source vers la Xbox 360, avant que Valve, réalisant le potentiel de ce nouvel opus, ne décide d'en faire une suite à part entière de la licence Counter-Strike[30]. Le jeu est basé sur la dernière version du moteur Source pour l'époque[31]. Les développeurs ont notamment été influencés par Call of Duty: Modern Warfare et plusieurs de ses mécaniques (gestion des munitions, des dommages, etc.)[32].
En plus des modifications concernant les graphismes et le gameplay (nouvelles armes, grenades, etc.), CS:GO se démarque par l'ajout de nouveaux modes de jeu dont le MatchMaking, permettant à chacun de jouer de manière compétitive face à des joueurs du même niveau sans avoir à passer par un serveur communautaire[33].
Valve présente le jeu pour la première fois en août 2011, à la Penny Arcade Expo, pour sa version Xbox 360. En septembre, la version PlayStation 3 est révélée à la EuroGamer Expo, puis la version PC est dévoilée en octobre à IgroMir[34]. Quelques jours plus tard, un showmatch est organisé sur cette version PC avec dix joueurs de haut niveau (cinq européens, cinq américains), lors des IEM Global Challenge New York[35].
Une bêta fermée est mise en ligne le [36], suivie par une bêta ouverte, accessible aux joueurs ayant acheté le jeu, le [37].
Le jeu sort finalement définitivement le [38].
Depuis, Valve sort des mises à jour régulières afin de corriger des bugs, de modifier des choses ou de proposer du contenu supplémentaire[39].
Les opérations représentent des ajouts de contenus réguliers à CS:GO. Contre l'achat d'un pass, les joueurs peuvent accéder à des missions permettant de débloquer, lorsqu'elles sont réussies, de nouveaux skins, modèles d'agents, graffitis, etc.
Les opérations sont également l'occasion pour Valve d'introduire en jeu de nouveaux modes ou de nouvelles maps[40].
La liste des opérations ayant déjà eu lieu est la suivante :
Les tournois de Counter-Strike: Global Offensive se déroulent sur le mode Compétitif. Les matchs opposent donc deux équipes de cinq joueurs. Les remplaçants sont théoriquement autorisés, par exemple entre deux cartes, mais n'existent quasiment pas dans les faits. Plusieurs équipes avaient essayé un tel système, notamment à partir de 2020[41],[42], mais des changements de règles instaurés par Valve pour les qualifications aux Majors, qui pénalisaient les équipes changeant un joueur en cours de rencontre, ont quasiment fait disparaître les remplaçants[43]. Les formations professionnelles ont tout de même recours à des coachs, des analystes ou encore des psychologues pour améliorer leurs performances[44].
Les matchs ont lieu sur les cartes du map pool compétitif, c'est-à-dire un ensemble de cartes de type Defuse ("de_") sélectionnées par Valve pour être jouées de manière compétitive à tous les niveaux. Ce map pool comprenait initialement cinq cartes, puis est passé à sept à partir de 2014[45]. Valve décide des changements à opérer dans ce map pool, en remplaçant régulièrement une carte par une autre.
Les matchs peuvent avoir lieu en bo1 (best of one, l'équipe qui remporte la carte gagne le match), en bo3 (best of three, il faut remporter deux maps sur les trois jouées pour gagner le match) ou en bo5 (best of five, il faut remporter trois cartes sur les cinq jouées pour gagner le match). D'autres formats peuvent exister, mais demeurent très rares (bo2, bo7, etc.)[46].
Contrairement à d'autres titres de la scène esport, comme League of Legends, la scène compétitive de CS:GO fonctionne via un circuit ouvert. Valve, l'éditeur du jeu, ne s'occupe que des Majors, les tournois les plus prestigieux, qui ont lieu deux fois par an. En dehors de ça, les organisateurs sont libres de proposer leurs compétitions et de fixer leurs propres règles concernant le jeu, les équipes participantes, etc[47].
Entre 2012 et 2019, la scène s'avérait donc effectivement très ouverte, avec de multiples organisateurs présents. Les équipes participantes aux différents tournois étaient invitées directement en raison de leurs résultats ou de leur prestige, ou bien devaient passer par une phase de qualification.
Depuis 2019, de premiers systèmes se rapprochant des franchises sont apparues, sous l'initiative de BLAST[48] et d'ESL[49]. Plusieurs clubs deviennent partenaires de ces organisateurs et ont ainsi la garantie de pouvoir participer à certains événements. Les revenus générés sont ensuite partagés entre les différents partenaires. Ce nouveau mode de fonctionnement s'explique notamment par la recherche d'une rentabilité accrue pour les acteurs du milieu[50]. La concentration observée du côté des organisateurs (rachat d'ESEA par ESL en 2015[51], regroupement de DreamHack et ESL chez le même propriétaire en 2015[52], fusion d'ESL et FACEIT au sein d'une nouvelle maison-mère en 2022[53]) peut également expliquer ces changements : le nombre d'organisateurs se réduit et chacun essaie de raffermir ses liens avec les clubs, autres composantes majeures de l'écosystème.
Valve, adepte d'un circuit ouvert pour ses Majors, a rappelé à l'ordre les organisateurs en 2019 sur ce sujet, en indiquant qu'elle ne les autoriserait pas à mettre en place un système d'exclusivité, où une équipe partenaire d'un organisateur n'aurait pas le droit de participer aux tournois proposés par d'autres entités[54]. Les partenariats mis en place sur la scène ne comportent donc aucune clause d'exclusivité pour les clubs.
Les Majors sont les tournois les plus prestigieux de la scène compétitive. Ils sont les seuls à bénéficier du soutien financier direct de Valve, l'éditeur du jeu, et apparaissent parmi les compétitions les mieux dotées du circuit. Le cashprize s'élève à 250 000 $ entre 2013 et 2015[55], puis passe à 1 million de dollars à partir de 2016[56]. En proposant 2 millions de dollars afin de compenser l'annulation des Majors précédents en raison du Covid-19, le PGL Major Stockholm 2021 s'impose comme le tournoi le mieux doté de l'histoire de Counter-Strike[57]. Si le cashprize et les règles sont gérés par Valve, l'éditeur délègue en revanche l'organisation du Major à une entité tierce.
Après la première édition fin 2013, les Majors se sont déroulés à un rythme de trois par an en 2014 et 2015, avant de descendre à deux éditions annuelles depuis 2016. 2020 (aucun Major) et 2021 (un seul Major) ont fait exception à la règle en raison de la crise de Covid-19.
Le nombre d'équipes participantes a également évolué au fil du temps, passant de 16 entre 2013 et 2017 à 24 depuis 2018[58].
Depuis les EMS One Katowice 2014, les Majors s'accompagnent d'ajouts cosmétiques en jeu. Les joueurs peuvent ainsi acheter des stickers reprenant le logo des équipes participantes afin de les coller sur leurs armes[59]. Au fil des années, d'autres possibilités ont été ajoutées : stickers représentant la signature des joueurs participant au Major[60], graffitis des logos d'équipes à appliquer en jeu[61], challenge de pronostics concernant les résultats du Major afin d'obtenir une médaille à afficher sur son profil de jeu[62], etc.
Vainqueur | Finaliste | Demi-finaliste #1 | Demi-finaliste #2 | |
---|---|---|---|---|
DreamHack Winter 2013
|
![]() (JW, flusha, Devilwalk, schneider, pronax) |
![]() (friberg, f0rest, Xizt, Fifflaren, GeT_RiGhT) |
![]() (Hiko, sgares, Semphis, swag, n0thing) |
![]() (Ex6TenZ, NBK, SmithZz, ScreaM, shox) |
EMS One Katowice 2014
|
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
![]() (friberg, f0rest, Xizt, Fifflaren, GeT_RiGhT) |
![]() (olofmeister, KRIMZ, dennis, twist, cype) |
![]() (FeTiSh, dupreeh, device, Xyp9x, cajunb) |
ESL One Cologne 2014
|
![]() (friberg, f0rest, Xizt, Fifflaren, GeT_RiGhT) |
![]() (JW, flusha, pronax, olofmeister, KRIMZ) |
![]() (Happy, Maniac, apEX, Uzzziii, KQLY) |
![]() (FeTiSh, dupreeh, device, Xyp9x, aizy) |
DreamHack Winter 2014
|
![]() (Happy, NBK, SmithZz, shox, kioShiMa) |
![]() (friberg, f0rest, Xizt, GeT_RiGhT, Maikelele) |
![]() (Zeus, starix, GuardiaN, Edward, seized) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
ESL One Katowice 2015
|
![]() (JW, flusha, pronax, olofmeister, KRIMZ) |
![]() (friberg, f0rest, Xizt, GeT_RiGhT, allu) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
![]() (Happy, NBK, SmithZz, shox, kioShiMa) |
ESL One Cologne 2015
|
![]() (JW, flusha, pronax, olofmeister, KRIMZ) |
![]() (Happy, NBK, kioShiMa, apEX, kennyS) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, cajunb, karrigan) |
DreamHack Cluj-Napoca 2015
|
![]() (Happy, NBK, SmithZz, apEX, kennyS) |
![]() (Zeus, GuardiaN, Edward, seized, flamie) |
![]() (Maikelele, rain, fox, dennis, jkaem) |
![]() (friberg, f0rest, Xizt, GeT_RiGhT, allu) |
MLG Columbus 2016
|
![]() (Fallen, fer, coldzera, fnx, TACO) |
![]() (Zeus, GuardiaN, Edward, seized, flamie) |
![]() (adreN, nitr0, EliGE, Hiko, s1mple) |
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, cajunb, karrigan) |
ESL One Cologne 2016
|
![]() (Fallen, fer, coldzera, fnx, TACO) |
![]() (nitr0, EliGE, Hiko, s1mple, jdm64) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
![]() (JW, flusha, olofmeister, KRIMZ, dennis) |
ELEAGUE Major Atlanta 2017
|
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, Kjaerbye, gla1ve) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
![]() (olofmeister, KRIMZ, dennis, twist, disco doplan) |
![]() (Fallen, fer, coldzera, TACO, fox) |
PGL Major Krakow 2017
|
![]() (AdreN, Dosia, mou, Zeus, Hobbit) |
![]() (LUCAS1, HEN1, boltz, Steel, kNg) |
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, Kjaerbye, gla1ve) |
![]() (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) |
ELEAGUE Major Boston 2018
|
![]() (autimatic, Skadoodle, tarik, Stewie2K, RUSH) |
![]() (rain, NiKo, karrigan, GuardiaN, olofmeister) |
![]() (Fallen, fer, coldzera, TACO, felps) |
![]() (Edward, flamie, s1mple, Zeus, electronic) |
FACEIT London Major 2018
|
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, gla1ve, Magisk) |
![]() (Edward, flamie, s1mple, Zeus, electronic) |
![]() (nitr0, EliGE, Twistzz, NAF-FLY, TACO) |
![]() (Fallen, fer, coldzera, Stewie2K, tarik) |
IEM Katowice 2019
|
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, gla1ve, Magisk) |
![]() (allu, Aerial, xseveN, Aleksib, sergej) |
![]() (Fallen, fer, coldzera, TACO, felps) |
![]() (Edward, flamie, s1mple, Zeus, electronic) |
StarLadder Major Berlin 2019
|
![]() (dupreeh, device, Xyp9x, gla1ve, Magisk) |
![]() (buster, Qikert, Jame, SANJI, AdreN) |
![]() (Brehze, CeRq, Ethan, tarik, stanislaw) |
![]() (AZR, jks, jkaem, Gratisfaction, liazz) |
PGL Major Stockholm 2021
|
![]() (s1mple, electronic, Perfecto, Boombl4, b1t) |
![]() (JACKZ, AmaNEk, nexa, huNter, NiKo) |
![]() (Ax1Le, sh1ro, interz, nafany, Hobbit) |
![]() (stavn, cadiaN, TeSeS, sjuush, refrezh) |
PGL Major Antwerp 2022
|
![]() (rain, karrigan, Twistzz, broky, ropz) |
![]() (s1mple, electronic, Perfecto, Boombl4, b1t) |
![]() (chopper, degster, magixx, Patsi, s1ren) |
![]() (Snappi, Spinx, dycha, hades, Maden) |
IEM Rio Major 2022
|
![]() (Qikert, Jame, FL1T, n0rb3r7, fame) |
![]() (stavn, cadiaN, TeSeS, sjuush, Jabbi) |
![]() (dexter, frozen, torzsi, JDC, xertioN) |
![]() (KSCERATO, yuurih, arT, drop, saffee) |
BLAST Paris Major 2023
|
En dehors des Majors, d'autres tournois se sont petit à petit imposés comme des rendez-vous phares de la scène compétitive de CS:GO, de par le cashprize proposé ou leur aspect historique :
L'esport existait déjà depuis plus d'une décennie sur Counter-Strike lorsque Global Offensive apparut. La communauté était alors divisée entre Counter-Strike 1.6 et Counter-Strike:Source, chaque jeu possédant ses propres tournois et équipes. Malgré quelques réticences des joueurs concernant ce nouvel opus, CS:GO va finalement parvenir à rassembler ces deux communautés, aidé par les organisateurs de compétitions qui vont peu à peu délaisser les anciens titres pour investir ce nouveau venu[69].
Avant la sortie du jeu, quelques tournois mineurs ont lieu en ligne au cours de l'année 2012, les Go4CSGO Cup. Le premier tournoi en lan fut le Steelseries GO[70], organisé fin août 2012, le week-end suivant le lancement officiel de CS:GO. Huit équipes, toutes suédoises, ont participé, pour une victoire de Ninjas in Pyjamas[71]. Le premier tournoi international a ensuite lieu les 21 et 22 septembre à l'occasion de la DreamHack Valencia. Une fois de plus, huit équipes prirent part à la compétition et Ninjas in Pyjamas s'imposa en devançant les Franco-Belges de VeryGames[72].
Le nombre d'équipes basculant sur CS:GO augmente tout au long de la fin d'année 2012, de même que le nombre de compétitions organisées sur le jeu. Rapidement, les Suédois de Ninjas in Pyjamas (friberg, f0rest, Xizt, Fifflaren, GeT_RiGhT) apparaissent comme les numéros un sur ce nouvel opus. Ils remportent cinq des six grands tournois de 2012, dont l'ESWC[73] et la DH Winter[74], en battant les Franco-Belges de VeryGames en finale à quatre reprises. Le seul tournoi qui leur échappe, puisqu'ils n'étaient pas présents, voit la victoire des Polonais d'ESC, lors des Finales SLTV StarSeries IV[75].
Cette domination se poursuit en 2013. Les NiP remportent trois nouveaux tournois et portent leur invincibilité en lan à 87 cartes consécutives[76]. Ils sont finalement stoppés en avril, à l'occasion des Finales SLTV StarSeries IV, par Virtus.pro (ANGE1, Dosia, AdreN, Fox, kucher), qui en profite pour remporter le tournoi et son premier titre sur CS:GO[77].
Cette défaite va quelque peu ouvrir la voie à la concurrence. Si les Ninjas in Pyjamas restent la meilleure équipe du monde et mettent la main sur de nombreuses coupes, d'autres formations parviennent également à l'emporter lors de certains événements, comme Virtus.pro, VeryGames ou Astana Dragons.
En fin d'année 2013 a lieu le premier Major de l'histoire de CS:GO lors de la DH Winter. Il s'agit d'un rendez-vous crucial pour toutes les équipes : avec 250 000 $ de cashprize, il s'agit, de loin, de l'événement le mieux doté depuis l'apparition de ce nouveau jeu. Favoris, Ninjas in Pyjamas et VeryGames vont se retrouver en demi-finale, pour une victoire des premiers. Mais ceux-ci vont se faire surprendre en finale par leurs compatriotes, les outsiders de fnatic (JW, flusha, Devilwalk, schneider, pronax), qui remportent ainsi ce premier Major[78]. Cet échec met définitivement fin à la domination insolente de NiP.
Le premier semestre 2014 s'avère assez indécis. Si Ninjas in Pyjamas et Titan, nouvelle structure des VeryGames[79], demeurent parmi les meilleurs, de nouveaux venus intègrent le top mondial. Virtus.pro (TaZ, NEO, pasha, Snax, byali) s'impose à domicile lors du deuxième Major, les EMS One Katowice, contre des NiP qui s'inclinent une fois de plus sur la dernière marche[80]. Les Américains d'iBUYPOWER remportent les deux saisons d'ESEA, la ligue phare de l'époque[81],[82], tandis que Na'Vi commence également à faire parler d'elle grâce à son succès aux Finales SLTV StarSeries IX[83].
NiP décline peu à peu mais a juste le temps de gagner un Major, l'ESL One Cologne 2014, avant de devoir effectuer un changement dans son cinq historique, remplaçant Fifflaren par Maikelele. Cette victoire est obtenue en finale face à fnatic, pour une revanche de la DH Winter 2013. Mais cette dernière, qui a recruté olofmeister et KRIMZ à la place de Devilwalk et schneider, vient tout juste de commencer sa montée en puissance. Elle réalise une fin d'année 2014 quasiment parfaite en s'imposant dans quatre tournois différents, dont l'ESWC.
Seule ombre au tableau, le dernier Major annuel, qui a lieu une fois de plus à la DH Winter. fnatic retrouve en quart de finale les Français de Team-LDLC (Happy, NBK, SmithZz, shox, kioShiMa), assemblés en septembre et considérés comme les principaux rivaux des nouveaux leaders de la scène. La rencontre débouche sur un énorme scandale lorsque, menés 3-13 sur la troisième et dernière carte, les fnatic dévoilent un boost inédit permettant à un joueur d'avoir une vision sur une grande partie de la carte tout en étant invincible. Ils peuvent ainsi remonter et gagner 16-13, avant que LDLC ne porte plainte, le boost enfreignant selon eux les règles[84]. Après une nuit de délibérations, les admins décident qu'il faut rejouer la carte, mais fnatic déclare finalement forfait. LDLC passe donc en demi-finale et, deux victoires plus tard face à Na'Vi et NiP, remporte le Major, donnant à la France son premier titre de ce calibre sur CS:GO[85].
Si LDLC remporte encore les X-Games début 2015[86], avant que l'équipe ne soit recrutée par l'organisation américaine EnVyUs[87], fnatic revient en force et s'accapare le Major à Katowice[88] ainsi que la première saison d'ESL ESEA Pro League[89]. En août, les Suédois assoment définitivement la scène, malgré quelques résistances de TSM et Na'Vi les mois précédents, en devenant la première équipe à remporter deux Majors de suite grâce à sa victoire lors de l'ESL One Cologne[90]. La finale contre EnVyUs est marquée par la remontée de fnatic sur la première carte, qui s'impose 19-15 après avoir été menée 7-14.
Le règne de fnatic prend fin à l'automne. Lors du troisième Major de l'année, la DH Cluj-Napoca, EnVyUs se venge en sortant les Suédois en quart de finale, ce qui provoquera le départ du leader pronax quelques jours après la compétition. Pendant ce temps, les Français résistent à G2 Esports puis Na'Vi pour aller gagner le Major[91], le deuxième pour l'Hexagone, confirmant ainsi leur belle forme depuis les recrutements de kennyS et apEX au cours de l'été[92].
Malgré la perte de son leader pronax, fnatic va rapidement renouer avec le succès avec sa nouvelle recrue, dennis, en remportant trois tournois fin 2015 et trois autres début 2016[93], dont les IEM Katowice. Mais cette dynamique ne va pas se confirmer en Major. Lors de la MLG Columbus, première épreuve du type en 2016, les Brésiliens de Luminosity (FalleN, fer, coldzera, fnx, TACO) confirment leur forme ascendante en s'emparant du titre[94]. Quarts de finaliste lors des trois Majors de 2015, ils explosent véritablement en 2016.
Luminosity s'impose aussi lors de la troisième saison d'ESL Pro League[95], mais doit céder les ECS, l'autre grande ligue de la scène, aux Français de G2[96]. Recrutés par SK Gaming au début de l'été[97], les Brésiliens deviennent ensuite les deuxièmes, après fnatic, à conserver leur bien en Major à l'ESL One Cologne 2016[98].
Cette mainmise sur les Majors ne va cependant pas se propager aux autres tournois. La seconde moitié de 2016 est marquée par une multitude de vainqueurs dans les grands rendez-vous : les six tournois phares de la fin d'année sont remportés par six équipes différentes (l'ESL One New York par Na'Vi[99], l'EPICENTER Moscou par dignitas[100], l'ESL Pro League saison 4 par Cloud9[101], les IEM Oakland par NiP[102], l'ELEAGUE saison 2 par OpTic[103] et les ECS saison 2 par Astralis[104]) !
Cette tendance se poursuit en 2017. Astralis semble un temps prendre l'ascendant grâce à ses victoires au Major de l'ELEAGUE à Atlanta[105] ainsi qu'aux IEM Katowice[106], mais la succession de vainqueurs reprend ensuite le dessus. Cette situation atteint son paroxysme à l'occasion du second Major annuel, le PGL Major Krakow, disputé à l'été. La finale oppose deux invités surprises, les Kazakhs de Gambit et les Brésiliens d'Immortals, et voit la victoire des premiers[107], pour ce qui reste considéré comme l'un des Majors les plus surprenants de l'histoire de CS:GO[108].
La fin d'année est un peu moins chaotique. SK Gaming et FaZe Clan sortent du lot et se partagent les plus gros titres. Mais aucune ne confirme en 2018 : le premier Major, l'ELEAGUE Boston, est gagné par C9 qui surprend FaZe en finale[109], tandis que les IEM Katowice tombent dans l'escarcelle de fnatic, une fois de plus contre FaZe[110]. Les deux fois, cette dernière n'a pas réussi à convertir son ou ses rounds de match et a perdu en prolongations sur la dernière carte[111].
Membre solide du top mondial en 2017, Astralis essuie un lourd échec à l'ELEAGUE Boston Major début 2018, en étant éliminée avant même d'atteindre les play-offs[112]. Ce revers entraîne le départ surprise de Kjaerbye[113] et pousse l'équipe danoise à recruter dans l'urgence Magisk[114] avant que la vague de nouveaux tournois ne commence. Ce changement va donner naissance à ce qui est considéré comme la meilleure équipe qu'ait connu CS:GO (dupreeh, device, Xyp9x, gla1ve, Magisk), grâce à cinq joueurs affûtés individuellement, un jeu d'équipe impeccable et une nouvelle manière de penser le stuff (grenades)[115].
À partir d'avril, Astralis va enchaîner les victoires de prestige : DreamHack Masters Marseille[116], ESL Pro League[117], ECS[118], ELEAGUE Premier[119]. Le Major de septembre ne lui échappe pas non plus[120] et amorce une deuxième moitié de saison fabuleuse, conclue avec cinq victoires et une troisième place dans les tournois de premier rang. Les Danois deviennent également les premiers à remporter l'Intel Grand Slam, une récompense d'un million de dollars promise à l'équipe qui s'emparera de quatre événements ESL/DreamHack dans un temps limité[121].
Cette ultra-domination va quelque peu s'affaisser en 2019. Astralis gagne un deuxième Major consécutif aux IEM Katowice[122], avant que l'équipe ne réduise le nombre de compétitions auxquelles elle participe, faisant apparaître par l'occasion un potentiel conflit d'intérêts avec BLAST, organisateur de tournois appartenant à la même maison-mère qu'Astralis, la formation favorisant alors les tournois de BLAST au détriment des autres[123].
Cette période d'inaction relative va profiter à la concurrence. Les Américains de Team Liquid (nitr0, EliGE, Twistzz, NAF-FLY, Stewie2K) deviennent les nouveaux leaders, remportant à leur tour l'Intel Grand Slam après avoir cumulé quatre victoires de premier rang entre avril et juillet[124]. Les Français de Vitality, structure tricolore arrivée sur la scène courant 2018[125], s'imposent également comme une force sur qui compter avec leur pépite ZywOo, en s'adjugeant notamment la septième saison des ECS[126].
Astralis revient cependant en force à l'occasion du second Major de l'année, en septembre, le StarLadder Major Berlin. Les Danois battent Team Liquid en quart de finale puis filent vers le titre, devenant ainsi les premiers à l'emporter trois fois de suite en Major[127]. dupreeh, device, Xyp9x, gla1ve se hissent également seuls au sommet du classement individuel, avec quatre médailles d'or obtenues en Major grâce à leur premier succès en 2017.
La fin d'année est plus disputée que la précédente. Astralis gagne encore quelques compétitions, sans monopoliser pour autant la première place comme en 2018. Evil Geniuses, qui vient de débuter sur CS:GO[128], en profite pour collecter ses premières victoires, à l'ESL One New York[129] et aux Finales StarSeries i-League saison 8[130]. mousesports réalise de son côté un joli triplé, CS:GO Asia Championships[131] - Finales ESL Pro League saison 10[132] - cs_summit #5[133].
Premier rendez-vous majeur de 2020, les IEM Katowice se déroulent fin février sans public, en raison de la pandémie de Covid-19 qui commence à se répandre[134]. Durant le mois de mars, les organisateurs vont peu à peu annuler les lans initialement prévues pour les transformer en tournois en ligne, en raison des restrictions de déplacement touchant le monde entier[135].
Cette situation va durer quasiment un an et demi, la lan de reprise pour les équipes du top mondial étant les IEM Cologne 2021. Durant cette période en ligne, les résultats vont être partiellement bousculés. Profitant des conditions spécifiques des matchs sur Internet (moins de stress, coachs autorisés à parler davantage, matériel différent, etc.[136]), certaines équipes vont émerger et se hisser parmi les meilleures du monde, comme Heroic, Gambit ou BIG.
La saison 2021 des lans commence en juillet aux IEM Cologne et ne comporte que sept événements, la scène devant reprendre son rythme suite au Covid-19. Ce nombre réduit de tournois n'empêche pas NAVI (s1mple, electronic, Perfecto, Boombl4, b1t) d'affirmer sa domination. Les Russo-Ukrainiens gagnent à Cologne[137] ainsi qu'au PGL Major Stockholm[138], rompant ainsi la malédiction des finales perdues pour la structure, qui avait déjà essuyé trois échecs à ce stade de la compétition en Major. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de la planète depuis plusieurs années et déjà défait deux fois en finale, s1mple remporte lui aussi à cette occasion son premier Major[139].
Bouleversée par l'éclatement de la guerre en Ukraine, alors que son équipe comporte des Ukrainiens et des Russes, NAVI ne parvient pas à maintenir son niveau en 2022. FaZe Clan (rain, karrigan, Twistzz, broky, ropz) prend le relais et s'empare de tous les grands titres : d'abord Katowice[140] puis la Pro League[141], ensuite le Major d'Antwerp[142] (le premier pour un cinq international, comportant des joueurs de plusieurs nationalités communiquant en anglais) et Cologne[143], ces deux dernières fois contre NAVI en finale.
L'été passé, la scène redevient plus indécise. Le Major de Rio en est le symbole flagrant : plusieurs favoris, dont FaZe, se font éliminer tôt, et la finale regroupe un outsider, Heroic et ses Danois, et une surprise, Outsiders et ses Russes. Les seconds l'emportent et inscrivent leur nom au palmarès, dans la lignée des vainqueurs de Major inattendus[144].
À ses débuts, la scène compétitive de CS:GO demeure peu professionnalisée et dotée de moyens limités. La majorité des joueurs évoluant à haut niveau ne vivent pas de cette activité. Début 2014, les Franco-Belges de Titan, l'une des meilleures équipes du monde, sont rémunérés à hauteur de 800 euros par mois[145]. Le tournoi au cashprize le plus élevé durant la première année de vie du jeu est la DreamHack Winter 2012, qui mettait en jeu 45 000 $ répartis entre 16 équipes[146].
La donne va peu à peu changer au fil des années, suivant l'évolution globale du secteur de l'esport, dont la valeur du marché aurait affiché une croissance annuelle de 30 % jusqu'en 2018, avant de descendre autour des 20 % depuis[147]. Fin 2013, Valve fait grimper une première fois les cashprizes avec ses Majors, riches de 250 000 $ grâce à l'argent généré par les caisses de skins[148].
À partir de 2014, la scène CS:GO enregistre également l'arrivée de nouveaux clubs, majoritairement américains, aux moyens supérieurs, qui vont faire exploser les salaires : Cloud9, Counter Logic Gaming, EnVyUs, Team SoloMid... En janvier 2015, les joueurs nouvellement recrutés par TSM touchaient ainsi 3 000 $ par mois[149]. Ces montants n'ont fait qu'augmenter depuis, les clubs recevant le soutien d'investisseurs de plus en plus nombreux. Vitality, la principale organisation française, a par exemple levé 50 millions d'euros début 2022 auprès de son investisseur phare[150], tandis que le salaire de son joueur star, ZywOo, était dans le même temps estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros par mois[151].
Cette inflation s'est propagée aux cashprizes des compétitions, de plus en plus élevés. En 2015, en dehors des Majors soutenus par Valve, l'éditeur du jeu, seuls quatre tournois proposaient plus de 250 000 $. En 2019, 24 tournois mettaient en jeu cette même somme ou plus[152].
Cet engouement soudain pour le sport électronique, dont les répercussions sont bien visibles sur la scène CS:GO, ont fait naître des interrogations autour de la rentabilité du secteur, notamment des clubs. Ces derniers demanderaient beaucoup de fonds pour fonctionner et ne généreraient pas assez de revenus pour être à l'équilibre. Ils seraient également trop dépendants des revenus apportés par des investisseurs ou du sponsoring, sans parvenir à créer de la richesse autrement[153]. D'autres critiques se sont élevées pour dénoncer la faible fiabilité des statistiques concernant le marché de l'esport, ou les possibles supercheries entourant les mesures d'audience des événements esportifs[154]. Sur CS:GO, plusieurs clubs ont déjà disparu ou dû abandonner leur équipe en raison de coûts de gestion devenus trop élevés[155].
Comme sur les précédents opus de la licence, une scène féminine s'est développée en parallèle de la scène principale, officiellement mixte. Des événements spécifiques sont réservés aux femmes, à l'image de ceux organisés entre 2012[156] et 2016[157] par l'ESWC, ou entre 2013[158] et 2019[159] par la Copenhagen Games, au Danemark. ESL, avec son Intel Challenge Katowice[160] puis son ESL Impact League[161], ou DreamHack avec ses Showdown[162] ont également participé à l'édification de ce circuit féminin, qui compte cependant beaucoup moins d'événements que le circuit principal.
Afin de présenter des équipes à ces tournois et de soutenir la scène féminine en permettant à certaines joueuses de vivre entièrement ou partiellement de cette activité, plusieurs clubs ont mis en place une division féminine en leur sein, tels que Counter Logic Gaming avec CLG Red[163] ou Dignitas avec Dignitas female[164].
L'existence d'une scène féminine fait l'objet de débats réguliers puisque la scène principale n'est pas divisée par genre : théoriquement, les équipes féminines pourraient donc batailler directement avec leurs équivalents masculins – ce que promeuvent les opposants à l'existence d'un circuit féminin dédié[165] –, et des formations mixtes pourraient exister.
Les défenseurs de la scène féminine mettent en avant les difficultés sociales rencontrées par les femmes dans cet univers à dominante masculine. Marion "Mar1on" Lopez, ancienne joueuse semi-professionnelle, explique qu'il est par exemple compliqué de trouver des équipes masculines prêtes à s'entraîner contre des formations féminines : "On a très rarement l’occasion de s’entraîner contre du subtop français. Certains acceptent car on les connaît mais la plupart ne veulent pas car ils ne veulent pas jouer contre des équipes féminines ou, parfois, ils le font quand même mais ne sont absolument pas fair-play et rush dans tous les sens, ce qui n’est absolument pas intéressant pour nous, ni pour eux. Le niveau est radicalement différent, on évolue aussi, on travaille beaucoup, mais il reste quand même un gros fossé notamment en termes de skill"[166]. Cette différence s'explique notamment par le faible nombre de femmes jouant à CS:GO (20 % des joueurs étaient des joueuses en 2022[167]), ce qui réduit automatiquement la proportion de "bonnes joueuses" par rapport aux "bons joueurs".
À cela s'ajoutent les problèmes de sexisme rencontrés en jeu, qui peuvent décourager les joueuses de s'entraîner sérieusement[168]. Stephanie "missharvey" Harvey, ancienne joueuse canadienne cinq fois championne du monde, dénonce les "comportements sexistes" et "blagues douteuses" du milieu, de même que le "sous-financement des organisations et tournois féminins"[169], qui contribue à creuser l'écart avec les hommes, beaucoup moins de femmes ayant la possibilité de dédier leur carrière au jeu.
Julia "juliano" Kiran se dit elle favorable à une scène complètement mixte, mais estime qu'avec "la rivalité existant entre les genres, il faut séparer les tournois, sinon les femmes ne joueraient pas de la même façon"[170]. L'existence d'un circuit féminin permet de donner de la visibilité à des joueuses qui seraient quasiment invisibles autrement, comme l'explique l'Américaine Klaudia "klaudia" Beczkiewicz : "Beaucoup de joueuses arrivent sur la scène compétitive simplement parce qu'elles ont regardé des événements féminins. Peut-être qu'à l'avenir, une joueuse parviendra à briser ces barrières, mais avoir des tournois féminins est un bon moyen de gagner en exposition et de mettre en lumière notre communauté"[171].
La question transgenre commence également à émerger. En mai 2017, une équipe de joueuses transgenres s'était vue refuser la participation à l'Open Summer 2017 par ESL, car leurs passeports n'étaient marqués du genre "féminin"[172]. Ce refus pose une nouvelle question, les joueuses n'étant pas non plus autorisées à participer à un tournoi masculin, puisqu'elles ne sont pas non plus considérées comme des hommes[173]. En 2022, la joueuse brésilienne trans Olga "olga" Rodrigues a cependant pu participer à l'ESL Impact League, réservée aux femmes[174].